Les origines du nom de la commune
L’origine du nom viendrait du latin » texere vallis » qui signifie » vallée des tisserands « .
L’historique
Aucune trace d’occupation antérieure au XVIe siècle n’a été découverte à ce jour sur le territoire de l’actuelle commune. • Les événements relatés dans l’histoire de la commune commencent véritablement pendant les guerres de Vendée sous la Révolution. L’église fut incendiée le 22 janvier 1794 par les colonnes infernales de Boucret et Caffin. Le 24 juin 1815, la conférence des chefs royalistes consent ici la pacification du secteur avec les délégués du général LAMARQUE.
Les personnages célèbres
Pierre BIBARD dont une stèle à l’entrée de l’école Notre-Dame, rappelle le souvenir est né le 16 novembre 1770 à La tessoualle. Il était « capitaine de paroisse » pendant les guerres de Vendée. A l’origine, voiturier-colporteur, il devint tisserand après les Guerres de Vendée, ses blessures le faisant souffrir. En 1825, Bibard fût nommé garde-champêtre . Il mourût pauvre et presque infirme en 1841.
Dom MOCQUEREAU (1849-1930) bénédictin à l’abbaye Solesmes, qui fut à l’origine de la réforme du chant grégorien, est également né à La Tessoualle. Vers la fin du XIX ième siècle, il entreprit de photographier les manuscrits de chant grégorien du XI ième siècle découverts en 1847 à Montpellier. Dom Mocquereau ira plus loin en entreprenant, en 1889, l’édition de fac-similés de manuscrits dans la série Paléographie Musicale. Ce travail énorme se solda par une collection de plus de 600 manuscrits de toutes sortes et de livres de chant. C’est ainsi que la base de la méthode Mocquereau a formé des centaines de milliers de grégorianistes. Dom Mocquereau faisait honneur au surnom de « lion » qu’on lui avait donné à l’abbaye de Solesmes car c’était un lutteur, un tenace et un travailleur acharné prêt à se battre pour ses idées.
voir aussi : le Patrimoine de la Tessoualle
Les 23 maires de La Tessoualle – de 1800 à 2020
Les maires n’ont pas toujours été élus comme ils le sont aujourd’hui. Leur titre même et leur fonction ont évolué. François Turpault est le premier à porter le titre de maire, à partir de 1800. Louis Levron était, lui, syndic de la municipalité en 1889 et signe à ce titre le cahier des doléances de la paroisse de La Tessoualle. Plusieurs « agents municipaux » se succèdent ensuite jusqu’à la fin du XVIIIème siècle: Claude Baron, Nicolas Hodé, Louis Levron et Mathurin Rondeau.
Voici la liste des maires de La Tessoualle à partir de 1800, avec les dates de leurs mandats et les précisions qu’on trouve parfois dans leurs signatures des registres de l’état-civil. Avec quelques repères historiques.
Pluviôse An VIII (février 1800) : retour de l’appellation de « maire »
1- François Joseph Paul Turpault (1800-1804) « Moi, François Joseph Paul Turpault, maire de La Tessoualle, faisant des fonctions d’officier public de l’état-civil ». Négociant. Sa mère, Perrine Potier-Turpault, martyr d’Avrillé en 1794, a été béatifiée par Jean-Paul II en 1984.
François Turpault s’installera ensuite à Cholet dont il deviendra le maire de 1815 à 1821.
2- Jacques-Victor Chemineau (1804-1808). Ancien capitaine de paroisse de La Tessoualle, après Pierre Bibard. Négociant.
3- Jean Bonenfant (1808-1815). Signe : « Bonenfant maire ». Son frère, Charles, est vicaire à la Tessoualle de 1769 à 1771 et il s’y retire de 1821 à 1841.
Restauration : maires et conseillers municipaux sont nommés.
4- Pierre Marceau (1815-1821). Les registres sont souvent signés par « Louis Levron, adjoint ».
5- Cyprien Gorget (1821-1824).
6- Philbert Chiron (1824-1830). Né à Mazières. Autre « vétéran » des Guerres de Vendée. Tisserand-tailleur.
Révolution de juillet : maires et adjoints nommés au sein du conseil élu.
7- Jean-Baptiste Renou (1830-1832). Chirurgien.
Philbert Chiron (1833-1837).
Jean-Baptiste Renou (1837-1843).
Philbert Chiron (1843-1848).
Révolution de 1848 :
Élection des conseillers au suffrage universel (hommes uniquement !) et élection du maire par les conseillers. Sous Napoléon III, les maires sont nommés par le préfet.
8- Louis Marie Elie Gorget (23 août 1848-1860). Fabricant.
9- Jean-Baptiste Denechau (1860-1865). Né à Trémentines.
10- Prudent Aimé Hy (1865-1870). Aubergiste.
Troisième République : le maire est élu par les conseillers.
11- Esprit Bonnenfant (1870-1877). Fabricant-propriétaire.
12- Jules Libaud (1878-1885). Fabricant.
13- Louis Chaillou (1885-1889). Horloger-propriétaire. Révoqué par le préfet en 1889, car le conseil avait refusé la laïcisation de l’école des garçons.
14- Aimé Richou (1889-1896).
15- François Mainguet (1896-1908).
16- Henri Merceau (1908-1919).
17- Léon Augereau (1919-1949). Record de longévité.
1944 Libération : droit de vote des femmes.
18- Marius Coudrain (1949-1955).
19- Léon Augereau (1955-1977).
Juin 1974 : majorité légale à 18 ans.
20- Paul Barbaud (1977-1995).
21- Chantal Fonteneau (1995-2001).
22- Marie-Odile Malinge (2001-2008).
23- Marc Gental (2008-2020).
Le Groupe Histoire